lundi 11 juillet 2011

La France assure son rôle en méditerranée.

La France assure et rassure, aussi bien sur le terrain que dans sa communication.
L’enchainement des actions est presque parfait.

Nous sommes effectivement rentrés dans une nouvelle phase du conflit en Libye.

On est passé d’un conflit à la compagne à un conflit en ville, puisque la capitale est sur le point d’être encerclée par le peuple Libyen.

Le conflit en ville c’est quelque chose que personne ne souhaite, d’autant plus lorsque l’on ne sait pas quel est le rapport de force. On le sait d’autant moins que chacun y est allé de sa propagande.

Je n’ai personnellement jamais imaginé que Kadhafi puisse avoir d’autres soutiens que de gens intéressés. Maintenant, les cartes sont brouillés, je ne m’avancerais pas à un pronostique.

S’il existe réellement un groupe adepte du dictateur, l’idéal serait en effet que ce groupe rentre dans le jeu politique même en forçant un peu la main aux insurgés, c’est dans l’enterré de la Libye. Bien évidement sans Kadhafi.

Donc d’ici à très peu de temps deux solutions sont possibles :

Soit Kadhafi n’a plus aucun soutien « politique » et il tombera comme un abricot pourrit sur sa branche.

Soit le groupe « politique qui soutien Kadhafi intègre la table qui préparera la future Libye, avec un rapport de force favorable aux peuple insurgé.

Transformer Tripoli en Beyrouth serait une erreur et un piège, que la coalition semble avoir compris.

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