jeudi 3 mars 2011

Clivage en formation.

En Tunisie un véritable clivage est en formation.

En ce qui me concerne, je pense que c’est positif, parce qu’il dessine les deux blocs qui vont s’opposer dans la démocratie de demain.

Il y avait les commerçants des régions pauvres, maintenant c’est autour de la classe moyenne de se constituer en Opposition.


On remarquera que la révolution Tunisienne s’est faite sans les partis, sclérosés et dépassés.

  • Depuis le 14 janvier les partis politiques dits révolutionnaires s’efforcent de récupérer cette révolution.
  • Et l’opposition s’est manifestée avant les partis politiques dits d’oppositions.

Contrairement à ce qu’ils prétendent les partis dits protecteurs de la révolution ne soutiennent pas la démocratie, ils cherchent à diaboliser un maximum les anciens du régime jusqu’aux prochaines élections.


Aujourd’hui plus personne ne se dit proche des anciens du régime.


Hors, le parti unique de l’époque était constitué d’un rassemblement de tendances qui vont de l’équivalent Parti socialiste à l’équivalent UMP. En gros l’UMPS comme dit l’extrême gauche et droite française.


Il existe bien des partis de l’opposition historique que sont dans ces mêmes courants politiques, toutefois l’ensemble des cadres politiques que compte la Tunisie ont intégrer le parti de gouvernement.


Même si l’on peu espérer que certains cadres rejoignent l’opposition, on ne peut pas considérer que le débat politique serait démocratique, si les politiques en activité sur les 23 dernières années n’ont pas la possibilité de s’exprimer sans travestir leur pensée.


J’espère donc que d’ici très bientôt les gens pourront exprimer librement leurs avis sans tabous ou interdits.


C’est une condition impérative pour une vraie démocratie.

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