dimanche 9 novembre 2008

Les générations actives

Cette fois ci, j’ai rencontré dans l’avion une femme qui avait quitté la Tunisie en 1987, sans doute à la fin de ses études . C'est-à-dire dans le même contexte que les jeunes que je connais aujourd’hui, jeunes en partance pour rechercher la rivière d’or.

Il est vrai qu’avec 2h15 de vol, on ne discute que peut de temps, environ 1h00, le temps que les gens s’installent, feuillettent quelques magasines. Ceci dit, ça reste instructif, d’autant plus que l’on n'est que très peu de temps dans ce pays, pour lequel on parle tant.

Je n’ai honnêtement pas rencontré suffisamment de monde, pour pouvoir prétendre à être en mesure d’affirmer qu’entre les quatre dernières générations (78, 88, 98 et 08), je suis en mesure d’esquisser des tendances ou des similitudes.

Ceci étant dit, je constate que quelque soit la génération, le Tunisien (moi compris), a bien du mal à se reconnaitre les défauts qu’il attribue à ses compatriotes.

- Le Tunisien se refusent à se remettre en cause et se complet dans la remise en cause des autres ou se complet dans la fatalité.

- Le Tunisien (c’est vrai pour d’autres aussi, alors ne rigolez pas trop sur nous) se suffit à lui-même, se conçoit, s’émancipe se réalise seul. Il est comme dans une bande dessinée, où les supers héros, les vaisseaux, s’affranchissent des contraintes de la physique et du temps.

C’est drole de voir dans le même temps, autant de gens fuir ce qu’ils sont et s’acharner autant à imposer aux autres ce qu’ils sont, sans remise en cause.

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