mercredi 18 juin 2008

L'appropriation en communauté

L'appropriation avait une mauvaise image dans la années 70, aujourd’hui le marché libéral a retravaillé cette image et il ne reste plus que quelques intellectuels pour ne pas succomber au désir de posséder (maison, voiture, ordinateurs, vêtements …)

Le travail qui a été fait pour l’appropriation individualiste, ne l’a pas été pour l’appropriation en communauté. Ainsi les sociétés très libérales culturellement (comme la société Arabe) n’admettent pas encore l’idée de l’appropriation en groupe, chacun veut son propre bien. Quitte à avoir une voiture qui ne sort presque jamais du garage ou une maison qui vous coute les yeux de la tête…

Cette image désastreuse de l’appropriation en communauté est d’autant plus mauvaise qu’elle est associée à toute formes de malversations, voir des séries télévisées comme DALLAS ou même parfois des faits divers dans les journaux.

Hors nous nous devons de restaurer l’image de l’appropriation en communauté, car c’est elle qui a fait le monde; Aussi bien les grandes réalisations des pays communistes; que les réalisations des grands groupes industriels du monde capitaliste (par regroupement des groupes liés à des familles (biens individuels)).

Seul, nous ne pouvons rien. Les Africains disent que l'on ne peut rien faire avec un seul doit. C'est en apprenant à respecter l’intérêt collectif que l'on arrivera à créer les conditions favorables pour l'émergence de gros biens collectifs, outils pour construire notre avenir.

Aussi bien pour ce qui est de qualité de l’environnement avenir (covoiturage et tout autre forme de biens jusqu'aux biens de la collectivité...), qu’en terme de création de richesse participation à la vie économique par achat de titres et d’actions.

Tous ces choses ne deviennent possibles que lorsque l’on arrive à respecter les autres, quelque soit leur force (respect des petits actionnaires par exemple), plus généralement, respect des droits de ceux qui ne peuvent contrôler directement leurs droits.

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